Retrouvons Notre Heros a Bercy [live]

C'est en 1994 qu'Eddy fait le tour des salles de spectacles parisiennes (Olympia, Zénith et ce Bercy) et en assure la pérennité via des live. Cette année-là, si chaque salle a sa couleur de show, Bercy est un peu le résumé de toutes les influences de Schmoll. Le rock'n'roll est, bien sûr, aux premières loges, illustré par un medley de l'époque des Chaussettes noires (1961-1963) : "Daniella", "Tu parles trop", "Il revient" et "Eddie sois bon", mais aussi des succès plus tardifs comme "Pas de boogie woogie" (1976), "Happy Birthday Rock'n'Roll" (1980). Pas loin derrière, le Rhythm & Blues occupe une place méritée avec "Otis", un hommage à Otis Redding. Autre clin d'oeil, celui destiné à Gainsbourg avec lequel Claude Moine avait chanté en duo "Vieille canaille" en 1986. Sans oublier quelques excellentes chansons des mid-sixties : "Fauché" (1964), "Société anonyme" (1966) et l'incontournable "Dernière séance" (1978). Pour finir, l'idole chante son dernier album Rio Grande (1993) :"Rio Grande", "18 ans demain", "Te perdre"… Un single sera même extrait de ce live, "Y a pas de mal à s'faire du bien". En bonus, Mister Eddy offre à son public une reprise des années 40 : "Que reste-t-il de nos amours ?". Une question de Charles Trenet à laquelle Mitchell a mis 30 ans à répondre : "S'il n'en reste qu'un…" --A.B.