Jérôme Van Den Hole的吉他谱
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Biographie
Mesdames et messieurs, il s’appelle Jér?me Van Den Hole, comme ?a on dirait un nom de sprinter hollandais mais la vérité, la vraie, c’est que ce jeune homme – la trentaine – risque d’emmener bient?t toute la pop fran?aise dans sa roue. Oubliez les types en pull tricoté et leurs ritournelles au bras minuscule, les baladins en demi-teinte et les crooners en noir et blanc : Jér?me Van Den Hole déboule avec son panache, ses épaules, ses chansons grandeur nature, ses envies et ses doutes aussi. Cet album, son premier, c’est lui tout entier : il porte d’ailleurs tout simplement son nom. C’est un disque qu’il trimballe depuis longtemps et dont il peut aujourd’hui être fier.
En un peu plus de dix chansons, Jér?me Van Den Hole déboule avec une fra?cheur incroyable, un regard fier et neuf, qui plonge largement au-delà des standards de la chanson d’ici. Il aime les pièces arrangées, les mélodies qui brillent, les refrains qui claquent. Ce premier album, ce sont des textes en fran?ais qui se baladent sur des productions soignées, des cuivres, des cordes, des harmonies vocales comme on n’en entend plus. Bref, des échappées belles qui viennent calmer les plaies ou sonner la révolte intérieure. Pas de voie moyenne chez Jér?me Van Den Hole, ce qu’aime ce jeune homme, c’est les rebondissements, les remous, la poudre d’escampette. Il aime autant le piano que la guitare, l’ombre que la lumière. Son cheminement musical forcément ouvert et sinueux – le gar?on vous cite Polnareff et Kings of Leon, évoque NTM aussi bien que Dutronc et les Beatles – trouve une conclusion heureuse sur un disque fourmillant et courageux. Un disque qu’il a enregistré dans l’incontournable studio de Philippe Zdar (l’un des deux Cassius, producteur du dernier album de Phoenix) et au studio de la Frette (entre The Reminder de Feist et Succès fou de Christophe).
Le résultat : une première ?uvre humble et belle, à la fois terriblement moderne et vintage, qui embrasse l’époque avec une distance et une grace certaine. Planté au milieu de la scène, le dos droit et la poursuite qui arrive sur lui, Jér?me Van Den Hole se met en jeu et en scène dans chacune de ses chansons. Il vit dedans, s’en donne à c?ur joie, ouvre grand la porte de ses souvenirs. C’est des histoires qui s’entremêlent, des histoires à double détente, parfois gaies, parfois nettement moins, que Jér?me Van Den Hole sillonne entre les lignes et à cloche-pied, avec cette folle envie de ne jamais épouser l’évidence. Dans ses textes, il refuse les éclairages uniques, explore les zones sombres à la langue de poche, avec toujours cette distance imparable. On le retrouve en amoureux transi (?a déborde, Juste une minute), faussement baladeur (S’en aller, Crocodile, Boum Boum) ou même un peu déchu (Encore, Chienne) des femmes et de la vie. On le suit dans ses virées (Baise-en-ville), on le croise également dans ses propres impasses (Je sais pas). On le découvre en gars fièrement debout au bout du bar mais pas tant que ?a (Ketchup). On l’aime enfin comme compagnon de fuite de l’idéale Camille, avec qui il partage le go?t des grands espaces (sur le bondissant Debout). Nul doute que l’on retrouvera très vite ce gar?on très loin du peloton.