1.La fem-me qui pos-s?de tout en el-le
Pour don-ner le go鹴 des f?tes char-nel-les,
La fem-me qui sus-cite en nous tant de pas-sion bru-tale,
La femme est a-vant tout sen-ti-men-tale.
Main dans la main les lon-gues pro-me-na-des,
Les fleurs, les bil-lets doux, les s?r?na-des,
Les cri-mes, les fo-li's que pour ses beaux yeux l'on com-met
La trans-por-tent mais...
Qua-tre-vingt-quin-ze fois sur cent,
La fem-me s'em-merde en bai-sant.
Qu'el-le le taise ou le con-fesse,
C'est pas tous les jours qu'on lui d?ri-de les fes-ses,
Les pau-vres bou-gres con-vain-cus
Du con-trai-re sont des co-cus.
A l'heure de l'oeu-vre de chair
Elle est sou-vent tris-te, peu-ch鑢e!
S'il n'en-tend le coeur qui bat,
Le corps non plus ne bron-che pas...
4.J'en-tends al-ler bon train les com-men-tai-res
De ceux qui font des ch?teaux cy-th?re:
"C'est par-ce que tu n'es qu'un mal-ha-bile, un ma-la-droit,
Qu'el-le con-ser-ve tou-jours son sang-froid."
Peut-?tre mais si les as-sauts vous p?sent
De ces pe-tits m'as-tu-vu-quand-je-bai-se,
Mes-dames, en vous lais-sant man-ger le plai-sir sur le dos,
Chan-tez in pet-to...
Qua-tre-vingt-quin-ze fois sur cent,
La fem-me s'em-merde en bai-sant.
Qu'el-le le taise ou le con-fesse,
C'est pas tous les jours qu'on lui d?ri-de les fes-ses,
Les pau-vres bou-gres con-vain-cus
Du con-trai-re sont des co-cus.
A l'heure de l'oeu-vre de chair
Elle est sou-vent tris-te, peu-ch鑢e!
S'il n'en-tend le coeur qui bat,
Le corps non plus ne bron-che pas...
2.Sauf quand elle aime un hom-me avec ten-dres-se,
Tou-jours sen-sible a-lors ses ca-res-ses,
Tou-jours bien dis-po-s閑, tou-jours en-cline s'?mou-voir,
Elle s'em-mer-de sans s'en a-per-ce-voir.
Ou quand elle a des be-soins ty-ra-ni-ques,
Qu'elle souf-fre de nym-pho-ma-nie chro-ni-que,
C'est elle qui fait a-lors pas-ser ses a-do-ra-teurs
De fi-chus quarts d'heure.
Qua-tre-vingt-quin-ze fois sur cent,
La fem-me s'em-merde en bai-sant.
Qu'el-le le taise ou le con-fesse,
C'est pas tous les jours qu'on lui d?ri-de les fes-ses,
Les pau-vres bou-gres con-vain-cus
Du con-trai-re sont des co-cus.
A l'heure de l'oeu-vre de chair
Elle est sou-vent tris-te, peu-ch鑢e!
S'il n'en-tend le coeur qui bat,
Le corps non plus ne bron-che pas...
3.Les "en-core", les "c'est bon", les "con-ti-nu-e"
qu'elle crie pour si-mu-ler qu'elle monte aux nu-es,
C'est pu-re cha-ri-t? les sou-pirs d'un an-ge
Ne sont en g?n?ral que de pieux men-son-ges.
C'est seu-le fin que son par-te-nai-re
Se croit un a-mant ex-tra-or-di-nai-re,
Que le coq im-b?cile et pr?ten-tieux per-ch des-sus
Ne soit pas d?鐄.
Qua-tre-vingt-quin-ze fois sur cent,
La fem-me s'em-merde en bai-sant.
Qu'el-le le taise ou le con-fesse,
C'est pas tous les jours qu'on lui d?ri-de les fes-ses,
Les pau-vres bou-gres con-vain-cus
Du con-trai-re sont des co-cus.
A l'heure de l'oeu-vre de chair
Elle est sou-vent tris-te, peu-ch鑢e!
S'il n'en-tend le coeur qui bat,
Le corps non plus ne bron-che pas...